psychologues, sociologues, criminologues et chiâlologues

Ginette Paradis

Il y a des psychologues, des sociologues, des criminologues et des ‘chiâlologues’!

 

En effet, il y a des ‘chiâlologues’ au sujet des quatre saisons.

 

Quant l’hiver s’achève, on a hâte au printemps sur lequel on chiâle déjà car

 

Au printemps : les trottoirs sont mouillés, les pissenlits anéantissent les pelouses, et bla bla bla, etc.

 

À l’été : il fait trop chaud, il pleut, les maringouins nous harcèlent, les mouches nous dérangent, et bla bla bla, etc.

 

À l’automne : les paysages se dégarnissent, il faut ramasser les feuilles mortes, et bla bla bla, etc.

 

Mais nous oublions que les pissenlits nous offrent de la bonne salade et même du vin.

 

Que l’été nous fournit de bons petits fruits et les légumes frais du potager.

 

Que l’automne nous permet une dégustation visuelle de paysages formidables.

 

Que l’hiver, malgré et avec le froid, offre aussi de beaux paysages et des sports sans pareil.

 

C’est comme dans la vie : nous avons quatre saisons depuis l’enfance et l’adolescence, puis l’âge adulte et l’âge de la sagesse.

 

À chacune de ces saisons, il y a de bons et de moins bons moments à vivre. Mais pourquoi ne pas apprécier sagement les ‘bons moments’ plutôt que de répéter et de ‘repleurer’ les moins bons?

 

Sachons donc éviter les ‘chiâlologues’ et apprécier les bons moments des quatre saisons de l’année et des quatre saisons de notre petite vie.