Ce qui nous manque

Guy Boulanger

Lors du confinement vécu ces derniers mois, différentes choses nous manquaient : les loisirs, les voyages, le magasinage, l’activité physique… Mais ce qui manquait le plus, ce sont des personnes. Nous nous sommes ennuyés des membres de notre famille, de nos amis, de nos amis, de nos copains de classe ou de nos collègues de travail. C’est rassurant de voir que les contacts humains sont toujours fondamentaux dans nos vies. Rien ne remplace la chaleur d’une poignée de main, d’une accolade ou d’un baiser.

Pour les chrétiens, c’est aussi le cas. Même si on affirme souvent que la foi est une affaire privée et personnelle, pour la maintenir vivante, nous avons besoin du contact avec les autres et de leur soutien. Seul avec notre Dieu, il est probable que, sans toujours nous en rendre compte, notre foi diminue et ne soit plus un pilier si important pour notre vie.

Durant la pandémie, notre Église diocésaine a cherché à accentuer sa présence sur internet et à développer un réseau pour rejoindre les diocésains qui étaient privé de se rassembler. C’est un accomplissement dont nous sommes fiers et sur lequel nous comptons pour l’avenir. Mais cette présence dans le monde virtuel ne remplacera jamais nos rassemblements en personne qui ont manqué beaucoup aux fidèles.

Au-delà de cette période particulière, j’espère que les gens d’ici pourront redécouvrir à quel point il est bon de participer aux rassemblements en Église, combien ça nourrit humainement  et spirituellement. Pour qu’une foi soit forte afin de traverser toutes les difficultés de la vie, elle a besoin du témoignage des frères et sœurs et du contact constant avec le Seigneur dans sa Parole et ses sacrements.