Ce qui m’aide à vivre, c’est de croire que je suis aimée. Aimée de qui ? Aimée de mon conjoint, de mes enfants et petits-enfants, de mon frère, de mes amis, de mes parents décédés et surtout, aimée de Dieu.

Ce qui m’aide à vivre, c’est de croire que le coeur humain est rempli de bonté et de fraternité. Tant d’organismes à but non lucratif me le disent!

Ce qui m’aide à vivre, c’est de croire que Dieu aime le monde. Puisqu’il est Dieu et que je suis humaine, j’aime croire que sa vision amoureuse dépasse la mienne, surtout devant le respect qu’Il a de notre liberté qui s’égare souvent. L’amour implique le respect de la liberté. Je ne sais pas qui a écrit : « Dieu écrit droit avec des lignes courbes ». Avec un peu de recul, il m’arrive de constater, émerveillée, que cela est vrai.

Quand on considère l’histoire globale de la planète et particulièrement celle des derniers siècles, les informations historiques, scientifiques et statistiques prouvent que celle-ci s’humanise, se pacifie. Cela m’aide à respirer devant certaines nouvelles récentes sans, pour autant, banaliser, minimiser le mal ou me désolidariser.

Ce qui m’aide à vieillir, c’est de croire que, par l’Amour, je suis appelée à une croissance sans fin, ici sur cette terre et après ma mort physique, à la suite de Jésus.

Nous vivons dans un monde où les croyances bougent ! Certes, je suis prête à faire évoluer ou à changer mes croyances, si je prends conscience qu’elles ne correspondent pas à la réalité. Cependant, avant de renoncer à mes croyances, celles-là qui fondent mon bonheur et qui génèrent mon énergie, j’y regarde à deux fois!