Vive la révolution !
L’humanité vient de commémorer « l’événement » le plus significatif, le plus déterminant de toute son histoire, même sans qu’il s’en rendre compte. Quand je dis « événement », je pense à la résurrection de Jésus que nous venons tout juste de commémorer.
Cet événement à lui seul constitue la plus grande « révolution » de toute l’histoire humaine. Comment? Jetons un coup d’œil rétrospectif sur les 2000 ans d’histoire qui ont suivi la résurrection de Jésus et sur les effets directs que celle-ci a eu sur les orientations de l’humanité pour nous rendre compte des avancées parfois très lentes et pénibles, mais décisives aussi, en matière de justice, de droits de l’homme, de liberté. La vie de Jésus, sa parole, sa mort, sa résurrection ont bouleversé le sens de l’histoire socio-politique du monde, mais surtout peut-être de l’histoire humaine en particulier.
Jésus étant ressuscité, il est donc vivant; s’il est vivant, il est présent; s’il est présent, il est agissant; et s’il est agissant, il est transformant. Ainsi se renouvelle année après année les effets de la présence du ressuscité. En contrepartie, plusieurs mettront en évidence les malfaçons qui ont aussi marqué l’histoire. Ici, notons qu’elles ne sont pas le fait de Dieu, mais des hommes. « Où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie », reconnaissait saint François de Sales. Le goût du pouvoir, quel qu’en soit le prix, du contrôle des institutions et même des consciences, de la possession sans limite, tout cela trahira toujours le dessein de Dieu sur l’humanité et sur l’homme. Nous en avons toujours aujourd’hui de biens tristes exemples!