Les dangers de l’hyperconnectivité

Martine Duval

L’accès instantané à l’information comporte des avantages indéniables mais il y a aussi des conséquences à cette surcharge. Un documentaire intitulé : « Hyperconnectés : le cerveau en surcharge »permet de considérer les effets néfastes de cette hyperstimulation.

En fait, il faut savoir que le cerveau est sollicité autant au travail que dans notre vie privée. Au travail, l’utilisation de l’ordinateur est presque la norme. À la maison, la consultation des réseaux sociaux, des textos et des jeux sur les appareils électroniques occasionnent une surcharge cognitive. Les impacts affectent notre capacité d’attention, de concentration et notre mémoire. À long terme, il peut se créer du stress menant à l’épuisement et même la dépression.

Pour tenter de répondre à la demande, la technique multi-tâches semble être une bonne option mais elle diminue notre efficacité. Imaginez un pichet d’eau comme étant la quantité d’énergie disponible.  La multi-tâche demande de répartir l’eau dans plusieurs récipients mais elle n’augmente nullement la quantité d’eau disponible. C’est encore plus vrai lorsque les tâches utilisent le même réseau neuronal, comme lorsqu’on écoute un discours et on envoie un texto.

Mon questionnement face à ces dangers se situe en deux points. Le premier vient du fait que l’on ne permet pas à notre cerveau des temps d’arrêt. Faire du sport, c’est bien, mais peut-on en faire pendant 16 heures consécutives et ce, quotidiennement? Pourtant, c’est peut-être ce que l’on demande à nos capacités cognitives. De plus, pour moi, il est anormal d’être à ce point sollicité. Or, les jeunes, qui n’ont connu que cela, y sont habitués et c’est possiblement normal pour eux.  Mais est-ce bon pour eux?

Dans cette vie de haute vitesse, j’aime prendre le temps… Du temps pour relaxer, écouter de la musique, aller à la pêche où les réseaux n’ont pas d’accès, apprécier les beautés de la nature, prendre du temps pour retrouver une personne très importante : MOI.