L’été est largement entamé, la valse incessante des vacanciers tire à sa fin, le retour en classe est en cours.

En cette période de l’année, je ne me rassasie pas de la beauté de la nature, de sa rassurante stabilité et à la fois de son perpétuel renouvellement : un pygargue juvénile qui explore son territoire, un castor qui transporte sans relâche des branchages pour améliorer son abri, les canards qui se laissent porter au fil de l’eau, confiants, la tête enfouit sous l’aile dans le calme matinal, les oiseaux-mouches qui s’abreuvent goulûment pour préparer leur retour dans le sud. La majesté des couchers de soleil, le ciel étoilé traversé par les étoiles filantes et quoi encore !

Comment ne pas rendre grâce pour l’ensemble de cette Création, et chacun de ses détails si bien orchestrés?

La période estivale correspond pour moi à un moment de « sevrage » des médias : plus d’images de guerres, de conflits, de drames, seuls les échos occasionnels de la radio et le chant de la nature : le bruissement des vagues, le chuchotement des feuilles au vent, le chant des oiseaux, Manque d’intérêt pour le monde? Nécessité de ressourcement? Besoin d’intériorité?

Après quelques semaines, cette trêve d’informations et de stimulation m’amène à constater un grand bien-être intérieur, une paix d’esprit et une plus grande disponibilité aux autres.

Je ressens beaucoup de gratitude et de reconnaissance de pouvoir vivre un moment de pause pour profiter des bienfaits de cette nature.

Comment ne pas espérer que chacun et chacune d’entre vous ressentent cette quiétude engendrée par le contact de la nature?

C’est la Grâce que je vous souhaite.