Espoir, angoisse ou espérance
Notre société vit d’énormes bouleversements ces temps-ci. Bien malin qui pourrait dire ce qui nous attend dans les prochaines années. Devant cette situation, comment réagissons-nous? Sommes-nous des gens remplis de crainte ou d’angoisse? Au contraire, sommes-nous habités d’espoir et confiants en l’humanité?
L’espoir face à l’avenir peut venir de deux choses, il me semble. Il peut résulter d’une attitude personnelle face à la vie qui croit que du bien ressort toujours. Sinon, il vient d’une analyse de la situation, qui sait repérer les petits éléments qui démontrent que les choses changent, que des signes positifs apparaissent, un peu comme les bourgeons au printemps.
L’Église catholique vit une année jubilaire, une année de fête célébrée tous les 25 ans, soulignant l’anniversaire de la naissance du Christ. Cette année a pour thème : Porteurs d’espérance. L’espérance chrétienne, c’est différent de l’espoir.
L’espérance chrétienne ne vient pas principalement de ce que l’on observe ou d’une attitude positive face à la vie. Elle s’appuie sur la foi, sur la conviction que Dieu œuvre dans le monde et que, pour cette raison, l’avenir est porteur de promesses de renouveau et d’amélioration. L’espérance donne la conviction que le monde, et chacun et chacune de nous, ne marchons pas vers une destruction, mais bien vers un accomplissement en Dieu.
Sachons donc ne pas compter que sur nous-mêmes pour entrevoir l’avenir mais, assurés de la présence du Seigneur, être convaincus que quelque chose de meilleur se prépare.