Quand j’étais professeur de philosophie, il y a de cela très longtemps, je demandais à mes étudiants :         « Une chose est-elle vraie parce que je la pense vraie? » Et – ô surprise! – la grande majorité répondait « oui ». À leurs yeux, c’était évident! Il suffit que je pense qu’chose est vraie pour qu’le soit!

L’érience personnelle de chacun de nous démontre qu’n’ a rien de plus faux. On a cru longtemps que la terre était au centre de l’Nous savons aujourd’hui qu’ n’ est rien. L’ d’ et d’’ estime qu’est le centre; il apprendra, même douloureusement, qu’ n’ est rien. Ô catastrophe!

Un accident se produit-il? Tout de suite, nous inventons un scénario qui se donne comme une explication. La cause, c’ sûrement l’ ou la drogue peut-être aussi. Puis l’ est entendue alors qu’ n’ a aucun indice qui permet de le supposer. Mais nous avons besoin d’ une explication qui fait notre affaire, et là s’te toute réflexion. Combien de dommages résultent de ce genre de raisonnement.

Bossuet, qui n’ pas la langue dans sa poche, écrivait : « Le plus grand dérèglement de l’ est de croire que les choses sont ce qu’ voudrait qu’ soient. » Où donc loge la vérité alors?

Or, Jésus disait : « Je suis la voie, la vérité, la vie! » Par-delà nos préjugés, qui sont des inventions de l’ il vaut la peine d’ le sens profond de cette parole de Jésus. Pourquoi? Parce que, s’ dit vrai, cela changerait profondément le sens de la vie humaine et de l’