Nouvelle tendance ?

Ginette Harvey

 Dans un article du 29 mars, le Figaro soulignait que plus de 1200 adultes et adolescents français seraient baptisés à Pâques, une augmentation de 28% par rapport à 2023 qui fut déjà un bon cru. Du nouveau depuis 2002 ! Parmi eux, 36% ont moins de 25 ans et le quart se déclarent issus de familles « sans religion ».

 

L’autrice, Laurence de Charette, cherche pourquoi cet intérêt et propose l’hypothèse d’une quête de supplément d’âme. Moi aussi, j’ai cherché pourquoi. Certes, je ne peux prétendre être au fait de ce que vivent les jeunes français. Je ne peux que partager simplement les raisons pour lesquelles je suis revenue à la foi et à la religion catholique.

 

J’avais 28 ans, m’étant éloignée de l’Église pendant 8 ans, sous l’influence du milieu universitaire, entre autres. Bien que bénéficiant d’une vie agréable, je trainais un fond de désespoir, de quête de sens. À mon retour à l’Église, j’ai été accueillie chaleureusement et j’ai retrouvé la joie d’appartenir à la famille de Jésus où nous recherchons plus de justice, plus de charité, non seulement avec nos forces humaines, mais avec la certitude d’être accompagnés par Jésus lui-même. Il a dit: Je ne vous laisserai pas orphelins (Jean, 14-18). Il nous a promis l’Esprit Saint pour comprendre ses enseignements contenus dans les Écritures, chez les autres et dans notre cœur. Il a institué le mémorial de l’Eucharistie. Ainsi, il nous rassemble et donne un signe tangible de son désir d’être en nous, de nous régénérer.

 

Dans mon Église, je ne sens pas d’obligations autres que ce qui m’apparaît être en cohérence avec l’Amour. Surtout, mon existence n’est pas vouée au néant. Jésus partage sa résurrection et je suis assurée d’une vie éternelle, d’un avenir lumineux !