Le pape François … et après …

Rénal Dufour, prêtre et curé

Le pape François a accordé la bénédiction Orbi et urbi le matin de Pâques.

Ç’aura été sa dernière.

Il meurt le lundi de Pâques. Jour de congé.

Mais la nouvelle se répand par tout le monde habité.

À chaud, quelques mots.

  1. a) Il fut conscient de la crise environnementale.
  2. b) Il fut conscient de la crise des migrations forcées.
  3. c) Il fut conscient des violences dans le monde et dans l’Église.
  4. d) Il fut conscient de certaines mutations profondes des cultures actuelles.

Mais il ne se laissa pas la lourdeur d’autant d’enjeux lui enlever sa joie, son  sourire.

a’) Il invite à découvrir la Terre comme notre seule Maison commune.

b’) Il se rend à Lampedusa pour y accueillir des gens en migration forcée.

c’) Il presse les puissants de ce monde à renoncer à la course aux armements.

Il accueille les personnes victimes des abus en Église.

Il vient à Québec à la rencontre des communautés autochtones victimes du

racisme systémique de l’État fédéral et de la complicité des Églises.

d’) Il presse les catholiques à réinventer l’annonce de l’Évangile en ouvrant des

espaces de rencontres, d’accueil, de dialogue et de partage; ce qui suscite

des oppositions dans certains courants plus déstabilisés de la communauté

universelle.

Le pape François laisse une Église plus sensible aux défis de ce temps.

Mais quelle sera la réaction des courants qui lui sont opposés, qui cherchent à rétablir une Église forteresse refermée sur sa vérité, sa morale, sa hiérarchie?

À suivre!