Une histoire d’amour
Allumée par son cours « Ethique et culture religieuse », ma petite-fille de douze ans me demande: « Pour être une bonne chrétienne, faut-il prier chaque matin et chaque soir ? » Je me lance dans quelques préliminaires de réponse mais les parents ont tôt fait d’aiguiller la conversation autrement. Je lui reviendrai avec sa question. Quelle sera ma réponse ?
Dieu nous a créé-es. Il nous a voulu-es et il nous aime follement. Il a envoyé son Fils, Jésus, pour nous le dire et pour le manifester jusqu’à mourrir sur une croix et à ressusciter. À nous d’accepter ou non son amour. Si nous voulons entrer en cette relation, il est normal de prendre du temps pour le rencontrer, pour lui parler, pour l’écouter. Cela, à quelle fréquence ?
Ici, il ne s’agit pas de règlements ou de lois à observer ! Les religions, dont la nôtre, sont parfois tombées dans ce travers. Pourtant, Jésus n’a cessé de le révéler ! C’est une histoire d’amour : amour de notre Père Créateur, amour de nous- mêmes puisque tout ce qu’il a créé est beau et bon et qu’il nous veut heureux-ses, amour des autres car l’amour doit circuler partout, surtout auprès des démunis.
De plus, on ne crée pas une relation vivante, comblante, transformante, en échangeant une fois par année ! Lui, il demeure dans notre coeur en permanence. Comme à une personne proche, nous lui confions nos sentiments, nos espoirs, nos difficultés, nos craintes, nos souhaits, lui disons notre affection, le supplions et le remercions. Tout cela, fréquemment.
L’ainée de 15 ans avait enchaîné à sa cadette: « Et lui, est-ce qu’il te parle? ». La grande question ! J’y réponds de mon mieux dans un texte, fin octobre.