Le contact et les dérives

Rénal Dufour

Qui ne pourrait être sous le choc dans les nouvelles autour des cimetières des pensionnats autochtones?

Je ne suis pas historien; mais je risque de résumer!

Tout commence le 12 octobre 1492 quand Christophe Colomb croit toucher le Japon et les Indes! C’est le ‘contact’.

Les ‘explorateurs’ européens amènent avec eux la certitude de leur supériorité.

Toute dérive est alors possible, jusqu’à l’ethnocide ou le génocide.

Les Européens (Portugais, Espagnols, Français, Anglais, Hollandais) ont la certitude de leur droit de propriété sur ces terres ‘nouvelles’.

À partir de cette certitude, toutes les dérives sont possibles.

Si Marie de l’Incarnation rêve de l’émergence d’un peuple nouveau issu du métissage des Français et des Autochtones, les marchands choisissent le commerce des fourrures et de l’alcool.

Alors, la loi des fusils parle plus fort que le respect de la dignité des Autochtones.

Toute dérive est alors possible.

Après la Conquête, il n’y a plus beaucoup de rivalités entre la France et l’Angleterre en Amérique du Nord. L’Empire britannique développe une politique d’assimilation des Français (les ‘Canadiens’ de l’époque) et se tourne contre les Autochtones et les Métis qui font obstacle à l’uniformisation britannique. L’État fédéral vote une ‘Loi des Indiens’ et ça mène à la création des pensionnats.

Comme l’État fédéral ne veut pas payer ni superviser, ils trouvent des partenaires dans les Églises (anglicane, catholique, baptiste, etc.), qui y trouvent un ‘terrain propice à l’Évangélisation’.

Toutes les dérives sont alors possibles.

Comme dans les pensionnats pour les jeunes Blancs, avec le racisme en plus et en pire…

Et maintenant, que faire?

Établir les faits.

Demander pardon.

Réparer.

Aller plus loin, ensemble.